Depuis plusieurs décennies, le Québec s’approvisionne en pétrole et en gaz naturel via des réseaux de pipelines provenant de l’Ouest du pays ou même des États-Unis, ce qui permet aux citoyens et industries du Québec de jouir d’un approvisionnement en énergie à des prix concurrentiels. Ces pipelines et gazoducs à haute pression jouissent d’un dossier de sécurité enviable et font la fierté de plusieurs membres de notre association.
Toutefois, depuis quelques années, il semble que les projets de pipelines soient devenus la cible privilégiée de divers groupes, et, trop souvent, lorsqu’on parle de transport de pétrole en provenance des gisements de producteurs des sables bitumineux, l’industrie doit affronter une véritable tempête d’opinions défavorables. Que ce soit Keystone XL, Northern Gateway, TransMountain ou Énergie Est, force nous est de constater qu’il est désormais extrêmement difficile de réaliser ce type de projet.
Cette présentation permettra de mettre un certain nombre d’éléments en contexte et de susciter une réflexion quant à l’avenir de notre industrie.
Louis Bergeron possède plus de trente-cinq ans d’expérience dans l’industrie pétrolière et pipelinière. En août 2015, il a joint TransCanada à titre de vice-président, Québec et Nouveau-Brunswick, Oléoduc Énergie Est. Il occupait précédemment le poste de vice-président, Gestion des Terminaux et Pipeline Saint-Laurent, Énergie Valero inc. (anciennement Ultramar). Il détient un baccalauréat en génie chimique et un MBA de L’Université Laval.
Avant de joindre TransCanada, Monsieur Bergeron a notamment géré les études d’impacts environnementaux, l’ingénierie, les communications, les relations avec les propriétaires fonciers, les affaires légales et la construction du Pipeline Saint-Laurent entre Lévis et Montréal-Est, pour ensuite en diriger l’exploitation jusqu’en mai 2015.
Pour Monsieur Bergeron, la notion d’acceptabilité sociale est primordiale. D’ailleurs, lors du colloque Favoriser l’acceptabilité sociale des projets de valorisation des ressources naturelles par le Conseil du patronat du Québec en octobre 2015, la firme Raymond Chabot Grant Thornton, dans une étude pour le compte du ministère des Ressources naturelles, a notamment mentionné le projet Pipeline Saint-Laurent comme modèle.
Louis Bergeron est membre du conseil d’administration de l’Oeuvre Léger et président de la section Québec depuis 2007. Au cours des dernières années, il a assumé la présidence de plusieurs activités campagnes de financement au profit des sans-abris.
Une copie de la présentation est disponible en format pdf pour les membres de l’APL qui en feront la demande par courriel.
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